L’université Paul-Valéry Montpellier 3 engagée depuis plusieurs années dans une démarche de développement durable et responsabilité sociétale a depuis 2021 dévolu des espaces dédiés à la biodiversité et à la création de liens entre les communautés d’usagers.
Le jardin partagé, « potager » du personnel, créé en mars 2021 à côté de la Maison des Personnels, est un lieu de production vivrier cultivé en permaculture par les membres du personnel accompagnés par l’Association Oasis Citadine.
Ce partenariat avec Oasis Citadine permet d’assurer le lien entre les jardiniers via l’organisation de réunions et d’ateliers, pour garantir le dialogue et apporter des conseils pratiques.
Ce jardin à vocation pédagogique et de recherche s'inscrit par ailleurs dans un programme plus vaste sur la biodiversité, alliant végétalisation des sites, apprentissage du faire-ensemble et recherche du bien-être au travail ou qualité de vie sur le campus. Cette activité "ordinaire" habituellement réservée aux espaces urbains, trouve tout son sens au sein de notre université puisqu’elle questionne (et ce depuis les années 1970 aux Etats Unis où sont apparus les premiers jardins sur l’Ile de Manhattan) les aspects sociaux, anthropologiques, esthétiques, écologiques, économiques, techniques et sanitaires.
Depuis sa création, 198 personnes sont intervenues sur le jardin et un budget de 6000 euros a été investi par l’université afin d’aménager l’espace, acheter du matériel et animer les ateliers destinés à l’initiation à la permaculture et aux plantations.
Un espace d’échanges et de découverte
Venir découvrir ce lieu, participer à chaque saison est l’occasion de faire connaissance avec de nouveaux collègues et appréhender d’autres métiers assurés au sein de l’université. S’inscrivant dans les activités initiées à la Maison des Personnels, le jardin financé cette année par la Direction de la Transition Ecologique et Sociétale permet de partager des points de vue entre autres sur l’écologie et des pratiques au-delà de l’activité de chacun au sein de l’établissement. Les connaissances, les compétences, les envies et les questions des uns et des autres, sont ainsi la base d’échanges fructueux dans un espace de convivialité.
Des ateliers ponctuent les périodes de mars à juin et d'octobre à novembre, co-animés par Oasis Citadines, Luc et Fred.
Date des ateliers : cliquer ICI .
Vous êtes toutes et tous invité.es à participer.
Pour cela, c’est très simple : vous vous rendez à un des ateliers organisés avec Oasis Citadines, ou bien vous envoyez un message à l’adresse suivante : scuas.jardin.partage@univ-montp3.fr – les rendez-vous seront également affichées sur la page de la DTES consacrée au jardin (lien direct : https://www.univ-montp3.fr/fr/université/transition-écologique/culture-patrimoine/potager-des-personnels ).
Des questions sur le jardin et son fonctionnement : Luc Gomel, DTES – luc.gomel@univ-montp3.fr / Frédéric Casy, élu au conseil de gestion du SCUAS – frederic.casy@univ-montp3.fr.
Des témoignages inspirants
« Ce jardin c’est un petit coin de paradis qui nous permet de partager des moments d’amitié entre collègues
ou des moments de rêverie seuls avec les oiseaux, les insectes et les plantes. C’est merveilleux de voir tous ces insectes qui reviennent et de voir la belle transformation d’un terrain quand on en prend soin dans le respect de la vie ».
« Un véritable plaisir de découvrir les secrets et rudiments de la permaculture (... du jardinage tout simplement déjà pour moi !), de faire connaissance aussi avec des collègues Paul-valéryens que je n’aurais jamais croisé.e.s dans le cadre de mon activité professionnelle ».
« Notre potager biologique est un lieu de repos et de détente. Les plantes nécessitent des soins, du dévouement et beaucoup de notre temps libre. La joie, la santé et le bien-être qu’ils nous procurent sont d’une valeur incommensurable. Les connaissances que nous acquérons, grâce à David et Mériame, sont un atout important à une époque où l’homme est plus éloigné de la nature que jamais.
Dans cette parcelle de terrain vivante, on cultive des légumes, des fruits, des herbes aromatiques... des plantes adaptées au microclimat de la région. ET surtout rien n’est gaspillé ! Brindilles, mauvaises herbes, feuilles mortes, copeaux de bois, tout ce qui, dans les jardins « urbains », est considéré comme un déchet, dans ce jardin est conservé précieusement pour la production d’engrais. Bien sûr, ce petit jardin n’a pas l’allure d’un « salon ». C’est l’anarchie organisée et désorganisée de la nature qui conduit à un ensemble harmonieux ».
Dernière mise à jour : 11/04/2024