- Cafétéria CROUS, bâtiment L
- Du 28 mars au 08 avril
Mima Amber est une jeune photographe. Elle débute la photographie à l’âge de 13 ans : sa mère lui offre alors un Canon EOS 50D. Rapidement, ce sont les visages et les corps qui deviennent ses sujets de prédilection. Elle explore des mondes oniriques où la photographie devient un support d’expression, de libération de la parole et de délivrance d’un message.
« Le message peut paraître explicite, j’ai pourtant mis longtemps avant de comprendre ce que signifiait cette série. Pourquoi j’avais fait ces photos. D’où venait ce malaise quand je les regardais. Ce n’est que longtemps après que j’ai compris que ces photos représentaient les phases que j’avais vécue après un viol. Se sentir comme un simple pantin à la merci des pulsions d’un homme. Déchargée sexuellement. Plus aucune envie ni désir. Hantée par le visage de l’agresseur. Le vide au niveau du sexe. Renfermement sur moi-même. Appel à l’aide qui n’est pas écouté, perte de l’identité, souffrance sous différents visages. Cette série est importante pour moi. Je sens que ces images sont fortes, je l’espère. Je l’espère pour que des hommes comprennent la douleur des femmes, pour que des femmes se sentent comprises. » M. A., mai 2020.
★ Pour aller plus loin :
① Le CFCV (collectif féministe contre le viol) . Créé en 1985 pour réagir contre les viols commis dans des lieux publics de la région parisienne, en pleine rue ou dans des transports en commun, devant des témoins passifs.
② Une ligne d’écoute gratuite, anonyme et confidentielle : Viols Femmes Informations→ 0 800 05 95 95 .
③ Urgences: 17 / sms: 114
④ 3919 pour les femmes victimes de violence accessible 24h/24 et et 7 jours sur 7
⑤ Consultez les chiffres de référence sur les violences faites aux femmes.
Dernière mise à jour : 23/03/2022