À l'occasion du premier atelier du jardin partagé programmé le 9 avril, notre communauté est invitée à participer, dans une ambiance conviviale, respectueuse et responsable, à la découverte de la biodiversité du campus et partager ses points de vue sur les enjeux agro-écologiques, climatiques et sociaux.
Engagée depuis plusieurs années dans une démarche de développement durable et responsabilité sociétale, l’Université Paul-Valéry a, depuis 2021, dédié des espaces de son campus à la biodiversité et la création de liens entre les communautés d’usagers.
Créé en mars 2021, à côté de la Maison des personnels, le jardin partagé, « potager » du personnel, est un lieu de production vivrier cultivé en permaculture par les membres du personnel accompagnés par l’Association Oasis Citadine.
Ce partenariat permet d’assurer le lien entre jardiniers via l’organisation de réunions et d’ateliers, pour garantir le dialogue et apporter des conseils pratiques.
Visée pédagogique et bien-être au travail
Ce jardin à vocation pédagogique et de recherche s'inscrit par ailleurs dans un programme plus vaste sur la biodiversité, alliant végétalisation des sites, apprentissage du faire-ensemble et recherche du bien-être au travail et qualité de vie sur le campus.
Cette activité "ordinaire", habituellement réservée aux espaces urbains, trouve tout son sens au sein de notre université puisqu’elle questionne (et ce depuis les années 1970 aux États Unis où sont apparus les premiers jardins sur l’Ile de Manhattan) les aspects sociaux, anthropologiques, esthétiques, écologiques, économiques, techniques et sanitaires.
Depuis sa création, 198 personnes sont intervenues sur le jardin et un budget de 6 000 € a été investi par l’université afin d’aménager l’espace, d'acheter du matériel et d'animer les ateliers destinés à l’initiation à la permaculture et aux plantations.
Un espace d’échanges et de découverte
Venir découvrir ce lieu, participer à son développement permet de faire connaissance avec de nouveaux collègues et appréhender d’autres métiers assurés au sein de l’université.
S’inscrivant dans les activités initiées par la Maison des personnels, le jardin qui est financé cette année par la Direction de la transition écologique et sociétale permet de partager des points de vue entre autres sur l’écologie et des pratiques au-delà de l’activité de chacun au sein de l’établissement.
Les connaissances, les compétences, les envies et les questions des uns et des autres, sont ainsi la base d’échanges fructueux dans un espace de convivialité.
Venez participer au premier atelier !
Le premier atelier de printemps aura lieu le mardi 9 avril. Vous êtes toutes et tous invités à y participer. Pour cela, c’est très simple : rendez vous à un des ateliers organisés avec Oasis Citadines, ou bien envoyez un message à l’adresse inscrite ci-contre. Les rendez-vous seront également affichées sur la page générale du jardin-potager des personnels.
Quelques témoignages inspirants
« Ce jardin c’est un petit coin de paradis qui nous permet de partager des moments d’amitié entre collègues ou des moments de rêverie seuls avec les oiseaux, les insectes et les plantes. C’est merveilleux de voir tous ces insectes qui reviennent et de voir la belle transformation d’un terrain quand on en prend soin dans le respect de la vie ».
Un véritable plaisir de découvrir les secrets et rudiments de la permaculture […], du jardinage tout simplement déjà pour moi ! De faire connaissance aussi avec des collègues Paul-valéryens que je n’aurais jamais croisé.e.s dans le cadre de mon activité professionnelle.
« Notre potager biologique est un lieu de repos et de détente. Les plantes nécessitent des soins, du dévouement et beaucoup de notre temps libre. La joie, la santé et le bien-être qu’ils nous procurent sont d’une valeur incommensurable. Les connaissances que nous acquérons, grâce à David et Mériame, sont un atout important à une époque où l’homme est plus éloigné de la nature que jamais.
Dans cette parcelle de terrain vivante, on cultive des légumes, des fruits, des herbes aromatiques… des plantes adaptées au microclimat de la région. Et surtout rien n’est gaspillé ! Brindilles, mauvaises herbes, feuilles mortes, copeaux de bois, tout ce qui, dans les jardins « urbains », est considéré comme un déchet, dans ce jardin est conservé précieusement pour la production d’engrais. Bien sûr, ce petit jardin n’a pas l’allure d’un « salon ». C’est l’anarchie organisée et désorganisée de la nature qui conduit à un ensemble harmonieux ».