Un chercheur de Paul-Valéry au service des politiques anti-discrimination de la Ville

Illustration : mains de toutes les couleurs se tendent les unes vers les autres

Depuis décembre 2021, la Ville de Montpellier s’est dotée d’un « Observatoire des discriminations » grâce à un partenariat avec le laboratoire LEIRIS. Positionné sur le territoire municipal, il a bénéficié des travaux d’un Docteur de notre université.

Piloté par le "Service de la Cohésion Sociale Mission Egalité / Droits des femmes et lutte contre les discriminations" de la Ville de Montpellier, cet observatoire s’est appuyé, pour voir le jour, sur des études réalisées sur le territoire montpelliérain par un groupe de recherche-action de chercheurs du LEIRIS. Des analyses statistiques et des entretiens qualitatifs ont ainsi été menés, sous la direction des professeurs Denis Fleurdorge et Philippe Joron, auprès de personnes victimes de discrimination, d’acteurs de terrain, de responsables institutionnels ou d’acteurs privés.

Contrat de collaboration de recherche

Matthijs Gardenier, chercheur post-doctoral au LEIRIS issu de ce groupe, a ensuite été recruté, grâce à un contrat de collaboration signé entre la Ville de Montpellier et l'Université Paul-Valéry, en tant que coordinateur scientifique de l’observatoire. Ce poste, financé par la Ville, a également permis d'ouvrir les portes de la nouvelle structure à des étudiants de Master 2 désireux d'y faire un stage pour acquérir une expérience pratique.

Des méthodes issues des sciences sociales

Pour Matthijs Gardenier, « l’idée c’est, non pas de faire de la sociologie pure, mais de comprendre les politiques sociales et publiques, d’échanger avec les acteurs, les associations, les institutions de droit commun, les usagers et d’arriver à élaborer des préconisations en collaboration avec les services qui mettent en place les politiques sociales à Montpellier. Tout cela afin d’améliorer la situation des personnes au quotidien. »

A travers les articles scientifiques et les rapports qu’il produit, l’observatoire vise à alerter les acteurs politiques sur les problématiques liées aux différentes formes de discriminations. Ses travaux ont également vocation à être diffusés auprès d’un public plus large, via des journées d’étude ou des supports de sensibilisation (podcasts, capsules vidéos, etc.).

Matthijs Gardenier

La valorisation au cœur de la recherche de notre université

La DIVEP (Direction de la valorisation, de l’entrepreneuriat et de la professionnalisation) assure la valorisation des résultats issus des projets de recherche ayant un impact sociétal, économique et/ou environnemental en favorisant la connexion de la recherche avec le monde socio-culturel et économique. Dans le cas d’un projet de collaboration de recherche, la DIVEP sécurise les travaux par la mise en place des contrats de collaboration de recherche.

Contacts : Dominique Nguyen, dominique.nguyen@univ-montp3.fr et Stéphanie Blotman stephanie.blotman@univ-montp3.fr

 

Qu’est-ce qu’un contrat de collaboration de recherche ?

Le contrat de collaboration établit les conditions d’exécution d’un programme de recherche mené conjointement entre l’université et un ou plusieurs partenaires (une entreprise privée et/ou un établissement public) afin de générer des connaissances nouvelles. Il n’y a pas, pour le laboratoire, de garantie de résultats (aléa de la recherche), mais une obligation de moyens.

La collaboration implique une mise en commun des moyens (intellectuels, humains, matériels, financiers…), chacune des parties apportant sa propre contribution. L’annexe scientifique sert de référence pour déterminer les apports respectifs des partenaires et l’organisation des travaux. L’annexe financière précise les apports financiers des partenaires et le coût des travaux.

Dernière mise à jour : 06/04/2023