Destiné à recenser "les observations ou suggestions des agents relatives à la prévention des risques professionnels et l'amélioration des conditions de travail", le registre santé et sécurité au travail (RSST) est désormais disponible en version électronique.
Obligation réglementaire, le Registre santé et sécurité au travail est à la disposition des membres du personnel afin d'y signaler toute information susceptible d'impacter la sécurité, l'hygiène, l'organisation ou l'environnement de travail.
A titre d'exemple, un membre des personnels peut y signaler un accident mais aussi un "presqu'accident", évènement qui aurait pu se révéler dangeureux même s'il a finalement été sans conséquence. Sur ce registre peuvent ainsi être recensés les risques potentiels, suggestions d'amélioration de l'éclairage ou de l'aération d'un local, aménagement d'un espace de convivialité, signalement d'incivilités ou besoins particuliers de formation.
Il n'est, en revanche, pas adapté aux urgences (branche menaçant de tomber, panne de chauffage, etc.) qui nécessitent la mobilisation immédiate d'agents de sécurité ou de services techniques via, notamment, l'ouverture d'un ticket dans l'ENT.
Ce document, jusqu'à présent proposé en format "papier", est désormais disponible en mode dématérialisé. Pour y accéder, il suffit de se rendre sur l'ENT et, après identification, de cliquer sur la rubrique “Outils collaboratifs” puis “Accès au formulaire du RSST” .
Afin d'éviter toute erreur, il est conseillé de se faire aider, au moment de la rédaction, par l’assistant de prévention.
Lorsque l'agent valide la fiche, une notification est automatiquement envoyée à son responsable de service, ainsi qu'aux représentants du personnel au CHSCT, la médecine du travail, le conseiller de prévention et la direction de l’établissement.
Le registre SST n'est pas adapté aux urgences ni aux sujets habituellement traités via le portail “helpdesk” dédié aux demandes d'intervention. Il n’a pas non plus vocation à recueillir des témoignages en faveur ou contre un collègue. Les droits d’accès pourront être retirés en cas d’abus.