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Les supports de l’écrit

Icône de l'outil pédagogique Les supports de l’écrit

Au Ve siècle, on peut lire, dans les Noces de Philologie et Mercure de l'auteur latin Martianus Capella, inséré dans un cadre narratif très particulier, un bref tableau des différents formats de livres :

(II § 136-137) « Il était possible d'observer la nature des livres, la quantité des volumes et l'abondance des œuvres littéraires... Les uns paraissaient en papyrus enduits d'huile de cèdre ; les autres étaient des livres enveloppés dans des rouleaux de toile fine ; beaucoup étaient en peau de brebis, un petit nombre avaient été écrits sur une écorce de tilleul ; certains étaient colorés de noir sacré, et on prenait leurs lettres pour des images d'êtres animés. Immortalité, en voyant les marques de ces livres, les fit inscrire sur certaines pierres proéminentes et placer à l'intérieur d'une grotte, dans un sanctuaire égyptien ; appelant ces pierres "stèles", elle ordonne d'y placer l'arbre généalogique des dieux... ».

Les supports de l'écrit sont de deux ordres : ils peuvent être minéraux ou organiques, végétaux ou animaux. Cette distinction peut se décliner également en termes de rigidité et de souplesse ; elle induit en outre des méthodes de lecture spécifiques : la paléographie en effet s'intéresse aux écritures tracées sur un support souple, tandis que l'épigraphie s'occupe des documents tracés sur support dur.


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