12/09/2015

Utiliser, citer (D2.3, D4.3)

Dans cette première partie du TD, nous explorons quelques éléments généraux importants du point de vue utilisation générale de ressources numériques et pour la mise en œuvre du projet en particulier

Utiliser une image téléchargée

Question. Vous récupérez une image. Est-ce que vous avez le droit de la diffuser ? Réponse. Pour compléter la réponse à cette question, consulter des sites parlant de Droit d’auteur ou Droit de l’image.

Beaucoup d’images ne sont pas libres de droits : droit d’auteur, droit du diffuseur, droit du sujet représenté, … Comment vérifier ? En fait il est souvent plus facile d’utiliser des images officiellement libres de droit; de nombreux sites offrent des banques d’images libres de droits.

Néanmoins, on peut chercher les sites utilisant l’image à vérifier. Tout d’abord identifiez l’URL de l’image concernée. Par exemple pour l’image ci-dessous, avec le menu contextuel faites afficher uniquement l’image, vous obtenez son URL dans la barre d ’adresse du navigateur : http://…./info/Debutant/TD6/images/ImageATelecharger.jpg

Image à télécharger

Cela ne répond pas vraiment à la question mais vous permet de sélectionner des apparitions d’une image pour approfondir votre recherche de droits.

Citer un passage d’œuvre

Dans le cadre de travaux commandés (par exemple des devoirs ou des projets universitaires), nous sommes souvent amenés à mentionner les travaux d’autres auteurs, voire de reprendre des parties de leurs œuvres.

Sans rentrer dans le détail de toutes les lois encadrant la réutilisation de parties d’œuvres (y compris images), rappelons quelques éléments :

Question. Si une œuvre est tombée dans le domaine public, est-ce qu’on peut en faire ce qu’on veut ? Réponse. N’hésitez pas à poursuivre la réflexion en vous documentant sur les notions de droits moraux et droits patrimoniaux.

Méthodologie

Pour pouvoir procéder à une citation correcte, lors d’une recherche d’information, il faut anticiper et prendre des notes (numériques, c’est souvent plus simple) :

Mise en place de la citation

Chaque discipline (voire sous-discipline) a ses propres règles pour la mise en place de citations (utilisations de notes de bas de page, notes de fin de document, bibliographie, … Lors d’un prochain travail hors informatique, soyez attentif aux attentes de vos enseignants.

Pour les projets et exercices dans le cadre des enseignements d’informatique, dans un document destiné à être imprimé, nous attendons aussi souvent que nécessaire :

Vous pouvez voir un exemple ici.

Pour des documents web, l’usage d’hyperlien vers les sites web sources peut remplacer, ou mieux, compléter l’usage d’une bibliographie.

Mettre en place une bibliographie pertinente

Une bonne bibliographie est souvent un indice de travail de qualité. La précision des entrées permet souvent à un auteur de prolonger la lecture de votre travail.

Prenons par exemple la citation suivante : « Avec une télécommande et une chasse d’eau, l’homme est un animal sédentaire qui vit heureux ». De nombreux sites web la reprennent en mentionnant son auteur : Bernard Pivot. Si on désire en savoir plus (quel était le contexte de la citation ? quel était son argumentaire ? …), il nous faut rechercher de l’information. Cela serait beaucoup mieux si on nous avait donné aussi le titre du livre d’où est extraite la citation, voire l’éditeur, l’année d’édition, … informations qui nous permettront éventuellement de consulter l’ouvrage, par exemple en bibliothèque.

Au sujet du format d’une bibliographie

Chaque discipline, là encore, a sa propre manière de présenter ces bibliographies (titre en police normale ou italique, …). Dans le cadre des enseignements d’informatique, vous pouvez rester basique en suivant par exemple les conseils du CNDP

A noter que la bibliothèque universitaire met régulièrement en place des formations à des outils de gestion bibliographique comme Zotero.

Pour terminer cette page, rappelons que ne pas se conformer aux conseils précédents c’est s’exposer au plagiat.

Qu’est-ce que le plagiat ?

La définition adoptée par l’université Paul Valéry Montpellier est : « Le plagiat contrevient à la notion de droit d’auteur. Il consiste à s’attribuer le travail, la réflexion ou l’analyse d’autrui. Il constitue une fraude et peut donner lieu à des poursuites disciplinaires, sans préjudice des poursuites pénales et/ou civiles. Sont par exemple concernées : les reprises, reformulations, traductions ou adaptations de tout ou partie de propos écrits ou oraux, d’images, de données, d’œuvres originales d’autrui (y compris d’autres étudiants), etc., sans en indiquer l’origine et la teneur selon les règles en vigueur (tels que l’usage des guillemets, la mention du nom de l’auteur, du titre de l’œuvre, etc.). »

Extraits du règlement des études de l’université Paul-Valéry Montpellier :

Paragraphe 3.4.3 Le plagiat
« Le plagiat est le fait de “s’approprier la réflexion et l’analyse d’autrui sans en citer la source.” (Université de Lausanne, UNIL 2003-2004 Histoire en pratique(s) : le plagiat). Il constitue un cas de fraude. Tout travail rendu par un étudiant est susceptible d’être soumis à un outil de repérage des similitudes. »

Paragraphe 3.4.4 Instruction de la fraude « Conformément au Décret n°92-657 du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements publics d’enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre chargé de l’enseignement supérieur, les poursuites sont engagées devant la section disciplinaire compétente à l’égard des usagers par le président de l’université. La section disciplinaire est saisie par une lettre adressée au président de la section disciplinaire. Il reçoit notamment le rapport détaillé des faits et les pièces justificatives (modèle en annexe). Il transmet copie de ce rapport à chacune des personnes poursuivies. Le Président de la section disciplinaire désigne une commission d’instruction composée de deux membres enseignants et d’un représentant étudiant. L’un des deux membres enseignant est désigné comme rapporteur. Le Président peut demander un supplément d’instruction et entendre les surveillants et l’étudiant concerné. Le président de la section disciplinaire fixe la date de la séance de jugement et convoque la formation compétente. Les sanctions disciplinaires peuvent être :

Les sanctions prévues au 3° du présent article sans être assorties du sursis ainsi qu’aux 4°, 5°, et 6° entraînent en outre l’incapacité de prendre des inscriptions dans le ou les établissements publics dispensant des formations post- baccalauréat et de subir des examens sanctionnant ces formations. »